La commission électorale indépendante va remettre la liste électorale aux partis politiques le 20 mai prochain, soit un retard de dix jours sur le planning électoral initial de la CEI qui prévoyait la remise desdits documents le 10 mai dernier.
Cette activité lance officiellement le processus de sécurisation des élections municipales et régionales prévues le 2 septembre prochain, soit dans un peu plus de quatre mois.
Conséquemment, les rencontres d’informations et d’échanges avec la presse et les observateurs de la société civile ont été retardées et aucune date n’a encore été annoncée. Globalement, l’ordre des choses va s’en retrouver bouleversées, notamment l’ouverture et la réception des réclamations qui étaient prévues du 30 au 8 juin.
Pour qui sait les actes de violences qui entachent régulièrement le vote dans ce pays, ce type de contretemps n’est pas de nature à laisser assez de temps à la validation du processus électoral.