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Economie / Côte d’Ivoire : suspension temporaire des achats des noix brutes de cajou pour exportation

La Côte d’Ivoire suspend temporairement des achats des noix brutes de cajou pour exportation, à compter du 7 mai 2024. La Côte d’Ivoire s’est hissée en 2021 au rang de 3e transformateur mondial de noix de cajou derrière le Vietnam et l’Inde, un rang qui peut être amélioré.

En Côte d’Ivoire, l’achat d’anacarde pour les exportateurs et l’activité d’exportation de la noix de cajou brute est suspendue de manière temporaire. C’est ce qu’a indiqué une note d’information du ministère de l’Agriculture datant du 7 mai et adressée aux acteurs de la commercialisation.

«En vertu de la loi n°2013-656 du 13 septembre 2013 fixant les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde, à la régulation des activités des filières coton et anacarde, et du décret n°2013-810 du 26 novembre 2013 fixant les modalités de la commercialisation extérieure des produits de l’anacarde, il est porté à votre connaissance que les achats et exportations des noix brutes de cajou sont suspendus pour les exportateurs », indique une note du ministère en charge de l’agriculture adressée aux acheteurs, exportateurs et importateurs de noix brutes de cajou.

Durant cette période, seules les opérations d’achat de noix brutes de cajou par les transformateurs et acheteurs agréés en vue de l’approvisionnement des unités de transformation sont autorisées, précise la note qui ajoute que « la mesure de suspension des exportations ne s’applique pas aux produits qui ont déjà fait l’objet d’une autorisation d’empotage à cette date ».

Selon les autorités, ces mesures restrictives, qui s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale de développement et de promotion de l’agro-industrie, ont pour but de garantir l’approvisionnement des unités locales de transformation.

« Tout manquement à la présente note est passible des sanctions prévues par les dispositions en vigueur, notamment sur répression de la commercialisation et de l’exportation illicites des produits agricoles soumises à agrément », conclut le texte.

Pour rappel, en Côte d’Ivoire, près de 80 % de la production est exportée sous forme brute. Le pays prévoit de transformer 320 000 tonnes de noix de cajou en 2024 sur une production attendue à 1,25 million de tonnes.

AR Regtoumda

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