Au Gabon, les militaires au pouvoir réfutent toute « forme de torture ou de mauvais traitement » envers la famille de l’ex-président Ali Bongo et affirme que celui-ci est libre de quitter le pays, en réponse à une plainte déposée en France par les avocats de la famille.
« Le gouvernement tient à affirmer avec force qu’ils ne subissent aucune forme de torture ou de mauvais traitement comme énoncé par leurs avocats » a déclaré mercredi soir la porte-parole du gouvernement Laurence Ndong dans un communiqué lu au journal télévisé de la chaîne d’Etat Gabon 1ère.
Mardi, les avocats français de l’ex-famille dirigeante ont déposé plainte en France pour dénoncer « l’arrestation illégale », la « séquestration aggravée par des actes de tortures » et des « actes de barbarie » commis à l’encontre de plusieurs de ses membres, et assuré que l’ex-président Ali Bongo Ondimba avait entamé une grève de la faim en signe de contestation.
Rejetant des « dénonciations calomnieuses et mensongères, portant atteinte à l’image du Gabon », la porte-parole du gouvernement a précisé que la femme de l’ex-président, Sylvia Bongo, et son fils Nourredine Bongo étaient « inculpés pour des faits d’une extrême gravité ».
« Nous rappelons que l’ancien président Ali Bongo Ondimba peut quitter le territoire national à sa convenance », a-t-elle soutenu, affirmant que le gouvernement se réservait le droit d’engager des poursuites pour ces dénonciations.
AR Regtoumda